L'association ACTARES, actionnariat pour une économie durable, interpelle Nestlé lors de l'Assemblée Générale du 14 avril 2005 à propos de la production de l'eau "Pure Life" dans des conditions illégales au Brésil. Elle soutient en outre par son vote les propositions de la Fondation Ethos pour l'amélioration de la gouvernance d'entre-prise

Au cours de l’Open Forum de Davos, en janvier 2004, Monsieur Peter Brabeck-Letmathe avait annoncé la fermeture du site de production d’eau “Pure Life” dans le Parc d’Eau de São Lourenço, au Brésil. Cette décision est des plus adéquates, car outre les menaces écologiques et sociales découlant du pompage intensif, le procé-dé mis en œuvre, à savoir la déminéralisation de l’eau, est illégal tant au Brésil qu’en Suisse.

Préoccupés par le risque juridique auquel est ici exposée Nestlé, les actionnaires d’ACTARES tiennent à connaître les mesures qui ont été prises au plan de la remise en état du site, du personnel et de la capacité de production au niveau du groupe, ainsi que celles qui sont éventuellement prévues.

Les droits de vote représentés par ACTARES sont exercés en faveur des trois pro-positions inscrites à l’ordre du jour par la Fondation Ethos et cinq caisses de pension suisses. L’exercice de la responsabilité des actionnaires serait renforcée, selon ACTARES, par le maintien de la séparation des fonctions de Président de la Direction générale et de Président du Conseil d’administration. Ce dernier, en tant que représentant suprême des actionnaires, doit conserver l’indépendance nécessaire à sa fonction de contrôle.

ACTARES estime que les entreprises gérées selon les principes de la durabilité et appliquant la bonne gouvernance, en permettant à toutes les parties prenantes d’exercer les responsabilités qui leur incombent, offrent à moyen et long terme les meilleures perspectives à leurs actionnaires.