ACTARES salue l'amélioration des rapports de Roche et critique les rémunérations excessives
ACTARES prend note avec satisfaction de l'amélioration de la qualité des rapports publiés par Roche, et de la première place qui lui est décernée à ce titre tant par le "Dow Jones Sustainability Index" que par "Öbu". ACTARES s'attache à vérifier que ces bonnes dispositions se traduisent en actes concrets, par exemple dans le cadre de la délicate externalisation par Roche de ses études cliniques. Les rémunérations excessives des dirigeants demeurent inacceptables.
A l’occasion de l’assemblée générale du 6 mars 2012, ACTARES souligne les progrès accomplis par Roche avec son rapport environnemental et social. Le “Dow Jones Sustainability Index” reconnaît Roche comme leader des sociétés actives dans le domaine de la santé et “Öbu”, le réseau des entreprises durables de Suisse, vient de lui attribuer le prix du meilleur rapport environnemental et social dans la catégorie des grandes entreprises.
ACTARES attend de Roche que ses bonnes dispositions se traduisent en actes, avec une attention toute particulière au respect d’un niveau d’exigences et de qualité ambitieux à l’échelle mondiale, même dans des conditions difficiles. La sous-traitance croissante des essais cliniques à Clinical Research Organisations, CRO, représente un cas d’école pour Roche à cet égard. En particulier dans les pays émergeants, le respect de standards élevés en matière de protection des patientes et des patients n’est pas toujours garanti.
Roche n’a jusqu’ici pas répondu à la question du volume de cette sous-traitance, tout en confirmant l’application de normes identiques dans le monde entier. La manière de mettre en œuvre et surtout de vérifier cela reste pourtant peu claire.
ACTARES exige par conséquent que Roche assume la responsabilité directe de toutes les études cliniques et que le respect des normes les plus strictes fasse l’objet d’un rapport convaincant.
En outre, le niveau des rémunérations pratiquées au sommet de la société dépassent largement les limites de l’acceptable. Le Président du Conseil d’administration de Roche reçoit par ailleurs un bonus en liquide dépendant du résultat annuel, ce qui ne respecte pas les principes d’une bonne gouvernance.