Jalonner l'avenir d'ACTARES
Pour 2010, ACTARES doit viser un doublement du nombre de ses membres et de son budget. Ce qui a été atteint jusqu'à maintenant est certes appréciable, mais pour un travail dans la continuité les moyens à disposition sont clairement insuffisants.
Pour ACTARES, la phase pionnière se termine. Un certain niveau d’activités a été atteint. De‑puis trois ans, des recommandations de votes pour toutes les entreprises du SMI ont été for‑mulées. ACTARES est connue des médias. Les entreprises se sentent tenues de réagir aux interventions d’ACTARES. Avec un accroissement annuel de 20% et plus, le cap des 1000 membres a été dépassé. La part d’autofinancement s’accroît régulièrement. Pourtant, parallèlement, le soutien de certaines fondations arrive à terme, et de nouvelles fondations prêtes à financer le développement d’ACTARES sont difficiles à trouver.
Etoffer le secrétariat est indispensable
Un travail bénévole très important a été fourni depuis des années par le comité et des mem‑bres. Mais le champ couvert par les activités est encore insatisfaisant. A contrecœur, il faut faire l’impasse sur certains domaines. Souvent il n’est même pas possible d’assurer le suivi régulier de certaines activités et il faut y renoncer. Pour assurer la poursuite et l’efficacité de son travail, ACTARES estime que la dotation du secrétariat (actuellement l’équivalent de 1,2 poste) doit être au moins doublée.
Un bond en avant
Le Comité va tout mettre en œuvre en 2010 pour asseoir ACTARES sur de nouvelles bases. Un effort particulier sera consacré à la recherche de membres et de donateurs/trices. Plus de moyens permettront d’engager des personnes supplémentaires. Il sera ainsi possible de pas‑ser d’une approche généraliste à une répartition des tâches opérationnelles. Une attention soutenue pourra être accordée à la présentation en public et la publicité. Des branches spéci‑fiques ainsi que des entreprises pourraient être observées de manière approfondie.
ACTARES dans cinq ans
D’ici cinq ans au plus tard, ACTARES dispose d’un budget d’un demi-‑million. Le nombre de membres a doublé ou triplé. Dans les bureaux de Berne et de Genève travaillent 4 à 6 per‑sonnes, totalisant 3 à 4 postes. Certaines personnes sont spécifiquement dévolues à des branches ou entreprises, aux rapports avec les membres, à la visibilité en public et la commu‑nication. ACTARES est en mesure de réagir rapidement aux événements du monde de l’éco‑nomie et de prendre position. Les contacts au niveau international avec des organisations si‑milaires ou des groupes d’intérêts (parties prenantes) en rapport avec des sociétés suisses sont la règle. ACTARES est une interlocutrice des entreprises suisses largement reconnue.
ISR - l’investissement socialement responsable
Comment nommer les investissements qui intègrent les dimensions sociales et environnementales? Si ACTARES a choisi de militer «pour une économie durable», le terme a été depuis perverti par l’industrie financière, qui donne un tout autre sens aux «profits durables». De même, les «investissements alternatifs» désignent les «hedge funds», la titrisation de dettes et toutes les combinaisons de produits dérivés. L’acronyme «ISR» pour «investissement socialement responsable» semble s’imposer petit à petit. Confrontée aux trois dimensions du développement durable - la viabilité environnementale, sociale et financière - l’expression laisse pourtant un goût d’inachevé. On peut certes estimer que le respect de l’environnement est une responsabilité sociale et que l’investissement implique une perspective à long terme, mais cela reste un peu court. L’avenir se chargera de renouveler le vocabulaire. Voudra-‑t-‑on nous classer sous «ASR», actionnariat socialement responsable? Sous «IEC», investissement écologiquement conscient? Ou simplement nous considérer comme des personnes normales parce que tout le monde fera comme nous?