ACTARES salue le retour de Novartis à la raison
Il a certainement fallu du courage aux responsables de Novartis pour reconnaître leur erreur de l'automne dernier et faire machine arrière. Le maintien du site de production de Nyon et la réduction à un tiers des licenciements annoncés à Bâle récompense la mobilisation sans précédent suscitée par les plans de démantèlement de la multinationale pharmaceutique.
ACTARES salue l’attitude des responsables de Novartis, qui ont eu le courage de revenir sur la décision annoncée avec fracas en octobre 2011. En maintenant le site de production de Nyon/Prangins et en trouvant des solutions pour une grande partie des postes supprimés à Bâle, ils font montre d’une certaine capacité à mener un dialogue constructif avec les parties concernées.
Cette issue démontre combien il est important de réagir face à l’inacceptable. Le personnel, les syndicats et associations du personnel, les populations concernées, la clientèle, les pouvoirs publics et aussi les actionnaires de Novartis – aussi bien les institutions que les personnes privées – ont réussi à faire changer d’avis la multinationale bâloise.
Bien sûr, on peut s’inquiéter du fait qu’une décision aussi bureaucratique, déconnectée du terrain et du marché indigène de Novartis a pu être prise l’automne dernier, puis communiquée avec un tel manque de discernement. Il aura fallu une mobilisation exceptionnelle sur tous les fronts pour faire émerger les solutions qui n’avaient pas été envisagées auparavant. Un dégât d’image subsiste, mais le pire semble être évité.
ACTARES espère vivement que ce cafouillage puisse servir de leçon au sein des plus hautes sphères de Novartis. Une société qui aspire à l’excellence ne peut pas faire abstraction de ses relations avec les parties prenantes et ne peut pas non plus brusquer ses actionnaires, qui se sentent de plus en plus responsables de la manière dont est utilisé leur capital.