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Climat: Zurich Financial Services prend du retard

ACTARES, actionnariat pour une économie durable, presse Zurich Financial Services de s'engager résolument dans la lutte contre les gaz à effet de serre et le réchauffe-ment climatique. La réduction du risque de catastrophes doit être une priorité pour toute société d'assurances, également dans l'intérêt des actionnaires; comparée aux autres acteurs de sa branche, Zurich accuse un retard considérable. Le parachute doré dont bénéficie le directeur du groupe atteint des proportions inacceptables.

Plusieurs actionnaires de la compagnie d’assurances Zurich Financial Services, regroupés au sein d’ACTARES, pressent la société, à l’occasion de l’assemblée générale du 3 avril 2007, d’adopter une attitude active dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’émission de gaz à effet de serre. Dans ce domaine, les compagnies d’assurances sont particulièrement sollicitées car leur exposition aux risques qui en résultent peut être réduite par une politique adéquate d’investissement de leurs immenses réserves financières.

D’autres sociétés d’assurances prennent leurs responsabilités par des mesures actives contre les émissions de gaz à effet de serre. Elles contribuent au débat public, conseillent et soutiennent leur clientèle et leur personnel dans l’adoption de comportements visant la stabilité du climat et développent des processus énergétiquement efficients dans leur propre en-treprises, auprès de leurs fournisseurs ou de leurs débiteurs.

Zurich a fait jusqu’ici montre de passivité : tant son rapport annuel 2006 que son site internet n’offrent guère plus que quelques mentions de la politique climatique, dénuées de tout enga-gement. La société ne participe pas aux grandes initiatives globales comme le “Carbone Disclosure Project”, le “World Business Council for Sustainable Development” ou encore “The Climate Group”, ou alors de manière très partielle.

L’indemnité de départ exorbitante promise au directeur général en cas de rachat du groupe est par ailleurs inacceptable. L’intérêt des actionnaires ne paraît pas avoir été critère déter-minant de la politique de rémunération mise en place. Le parachute doré atteint des sommets si exorbitants qu’il peut devenir une véritable incitation à brader Zurich Financial Services.