Par Roby Tschopp A tour de rôle, les grands capitaines d’entreprise se lamentent de la rapacité de certains actionnaires, prompts à se jeter comme des sauterelles sur des firmes dont ils vampirisent la substance avant de les jeter sans états d’âme. Et c’est vrai que cela arrive, comme l’on montré les tribulations d’Ascom. Les sociétés cotées en bourse cherchent par conséquent à fidéliser leur actionnariat - et soigner leur réputation - en instaurant avec lui une communication ouverte. Il est d’autant plus étonnant dès lors de trouver encore, au sein du «Swiss Market Index», c’est-à-dire le groupe des 20 compagnies les plus représentatives de la bourse, des entreprises qui ne répondent pas aux lettres qui leur sont adressées, même après sollicitation. Comble d’indolence, l’une d’elle a demandé à ACTARES d’envoyer une traduction en allemand ou en anglais de la missive rédigée en français. Faut-il préciser que notre lettre ultérieure, en allemand celle-ci, est toujours en attente de réponse?