Nestlé, Securitas et l'affaire Attac
La Télévision suisse romande révélait, le 12 juin 2008, que les membres d’Attac-Vaud ont été victimes d’une opération d’espionnage menée par Securitas pour le compte de Nestlé. ACTARES a écrit le 4 juillet sa consternation et son indignation à Peter Brabeck, le président du Conseil d’administration. Dans sa réponse du 23 juillet, Peter Brabeck indique collaborer avec la justice pour faire toute la lumière sur cette affaire et nous assure que l’infiltration délibérée et ciblée d’une ONG n’est pas cohérente avec les principes de conduite des affaires du groupe Nestlé. Le 15 août, il déclare à la Radio suisse romande, ne pas avoir réussi à établir si quelqu’un au sein de Nestlé a chargé Securitas d’une infiltration, mais ajoute que si la justice y parvient, la personne responsable devra quitter l’entreprise. Une série de rapports de Securitas a pourtant été remise par Nestlé au tribunal. C’est véritablement la bouteille à encre.