Financement des partis
Les moyens financiers sans précédent engagés dans la campagne pour le renouvellement des chambres fédérales ont remis la question du financement des partis politiques au centre de l'actualité. ACTARES veut connaître le comportement des sociétés du SMI en la matière.
ACTARES a écrit à toutes les entreprises inclues dans l’indice SMI (Swiss Market Index) afin de connaître leur implication dans le financement des partis en Suisse. Il s’agit de savoir si elles accordent des soutiens partisans, et si oui selon quels critères.
Détecter les incohérences
Certaines incohérences pourraient être mises à jour. D’une part, les principales sociétés s’engagent sur la voie du développement durable, par exemple en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre. D’autre part, elles semblent appuyer les factions qui torpillent systématiquement les progrès dans ce domaine.
Utilité publique
Il est difficile de croire qu’en Suisse une société puisse être pénalisée si elle ne verse pas sa contribution à telle ou telle organisation politique. Si c’est en toute liberté et dans un esprit d’utilité publique que les entreprises soutiennent les partis, ces contributions émargent à leurs fonds libres et les actionnaires ont droit de regard sur leur attribution. Leurs intérêts, en effet, ne sont pas nécessairement identiques à ceux du conseil d’administration et de la direction, comme le montre la controverse sur les rémunérations excessives des dirigeants. Et à leur tour, toutes et tous les actionnaires n’ont ni les mêmes intérêts, ni les mêmes priorités.
Transparence nécessaire
Le soutien des entreprises à la société civile n’est pas à proscrire en tant que tel. Par contre, la transparence est essentielle, sous peine de fausser le fonctionnement des mécanismes démocratiques.