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ACTARES soutient l'initiative "contre les rémunérations abusives"

Le Comité d'ACTARES a décidé de soutenir officiellement l'initiative populaire "contre les rémunérations abusives", soutien concrétisé par l'envoi à chaque membre d'une feuille de signatures. Depuis janvier 2007, ACTARES refuse systématiquement la réélection des membres des conseils d'administration qui siègent dans les commissions responsables des excès éhontés en la matière, comme Peter Spuhler chez UBS. Franz Humer a bien évoqué la disponibilité de Roche à consulter les actionnaires au sujet des rémunérations. Mais ses pairs refusent d'entrer en matière, parfois de manière véhémente, à l'image des propos tenus par Peter Brabeck lors de l'assemblé générale de Nestlé. Devant cette attitude de blocage, la démarche législative représente aux yeux d'ACTARES la voie la plus pragmatique pour permettre enfin aux actionnaires des entreprises cotées en bourse d'exercer pleinement leur responsabilité de copropriétaires. Il ne faut en effet pas perdre de vue qu'une action est un titre de propriété d'une société. Le fait que l'actionnariat des grandes firmes soit extrêmement dispersé n'enlève rien aux principes qui régissent notre système économique. La question de la rémunération des dirigeants prend à ce titre valeur d'exemple. Les action-naires confient leurs intérêts aux personnes qu'ils élisent au conseil d'administration, à qui il incombe entre autres de fixer l'organisation de la société et d'en nommer la direction. Il est plus que légitime d'attendre de la part de celles et ceux qui sollicitent la confiance des ac-tionnaires un minimum de transparence, ne serait-ce que sur la méthode de calcul des ré-munérations. Le Parlement devant se saisir de la révision du droit de la société anonyme, l'initiative popu-laire "contre les rémunérations abusives" vient à point nommé. Elle doit donner un signal fort au législateur, c'est pourquoi ACTARES appelle non seulement ses membres mais toute les personnes conscientes de leur responsabilité économique à signer et faire signer l'initiative "contre les rémunérations abusives".

Le Comité d’ACTARES a décidé de soutenir officiellement l’initiative populaire “contre les rémunérations abusives”, soutien concrétisé par l’envoi à chaque membre d’une feuille de signatures. Depuis janvier 2007, ACTARES refuse systématiquement la réélection des membres des conseils d’administration qui siègent dans les commissions responsables des excès éhontés en la matière, comme Peter Spuhler chez UBS.

Franz Humer a bien évoqué la disponibilité de Roche à consulter les actionnaires au sujet des rémunérations. Mais ses pairs refusent d’entrer en matière, parfois de manière véhémente, à l’image des propos tenus par Peter Brabeck lors de l’assemblé générale de Nestlé.

Devant cette attitude de blocage, la démarche législative représente aux yeux d’ACTARES la voie la plus pragmatique pour permettre enfin aux actionnaires des entreprises cotées en bourse d’exercer pleinement leur responsabilité de copropriétaires. Il ne faut en effet pas perdre de vue qu’une action est un titre de propriété d’une société. Le fait que l’actionnariat des grandes firmes soit extrêmement dispersé n’enlève rien aux principes qui régissent notre système économique.

La question de la rémunération des dirigeants prend à ce titre valeur d’exemple. Les action-naires confient leurs intérêts aux personnes qu’ils élisent au conseil d’administration, à qui il incombe entre autres de fixer l’organisation de la société et d’en nommer la direction. Il est plus que légitime d’attendre de la part de celles et ceux qui sollicitent la confiance des ac-tionnaires un minimum de transparence, ne serait-ce que sur la méthode de calcul des ré-munérations.

Le Parlement devant se saisir de la révision du droit de la société anonyme, l’initiative popu-laire “contre les rémunérations abusives” vient à point nommé. Elle doit donner un signal fort au législateur, c’est pourquoi ACTARES appelle non seulement ses membres mais toute les personnes conscientes de leur responsabilité économique à signer et faire signer l’initiative “contre les rémunérations abusives”.