Actualité Communiqués de presse

Transparence inconnue chez Swatch

Lors de l’assemblée générale de Swatch Group du 28 mai 2015, Actares enjoint l’entreprise à succès d’améliorer deux points faibles: l’insuffisance de compte-rendu au sujet de la responsabilité d’entreprise ainsi que l’indolence avec laquelle sont appliqués les principes de bonne gouvernance.

L’insuffisance d’informations publiques relatives à la responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise donne lieu à la première critique d’Actares lors de l’assemblée générale des actionnaires du 18 mais 2015. Hormis l’adhésion volontaire à quelques standards, peu d’éléments chiffrés sont disponibles, et encore moins d’indications vérifiées, ou vérifiables. En raison de cette situation absurde, une société de la taille et de la qualité de Swatch Group se voit régulièrement mal classée en matière de durabilité, simplement du fait que les chiffres et les données pertinentes manquent.

Actares ne doute pourtant pas de l’intention de Swatch Group de faire aussi bien dans ce domaine que dans toute son activité. Des standards internes existent, ainsi que les chiffres. Rien n’empêcherait leur publication, et la réputation de Swatch n’en souffrirait pas, bien au contraire. C’est pourquoi Ac-tares exige la parution d’un rapport vérifiable de responsabilité sociale et environnementale digne d’une entreprise transnationale.

La seconde critique d’Actares concerne l’indolence avec laquelle Swatch Group applique les principes de bonne gouvernance. Le vote à main levée est encore pratiqué en assemblée générale, raison pour laquelle il n’existe pas de résultats chiffrés. Même si les résultats ne font pas de doute, il serait fort intéressant, autant pour les actionnaires que pour les responsables du groupe, la proportion de voix discordantes. Des taux de refus de 15% ou plus conduisent généralement les grandes sociétés à remanier les objets contestés.

La liste des lacunes sur le plan de la bonne gouvernance ne s’arrête pas là. Il manque un vote des actionnaires sur le rapport de rémunération, l’entier du conseil d’administration compose le comité de rémunération, la Présidente fait procéder à sa propre réélection et le procès-verbal complet de l’assemblée générale n’est pas disponible. Les meilleures pratiques restent lointaines.